La conduite du changement en entreprise : entre acceptation et action

« Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé, le courage de changer ce qui peut l’être. » Cette citation, souvent attribuée à Marc Aurèle, résonne particulièrement dans le monde de l’entreprise. Face aux transformations organisationnelles, aux mutations technologiques et aux évolutions sociétales, comment concilier acceptation et action dans la conduite du changement ?

3/13/20252 min read

La conduite du changement
La conduite du changement

« Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé, le courage de changer ce qui peut l’être. » Cette maxime attribuée à Marc Aurèle résonne particulièrement dans le monde de l’entreprise, où la conduite du changement est une constante. Entre transformations organisationnelles, mutations technologiques et évolutions sociétales, les entreprises doivent sans cesse s’adapter pour rester compétitives. Mais comment concilier acceptation et action dans la conduite du changement tout en impliquant pleinement les collaborateurs ?

Accepter ce qui ne peut être changé

Dans toute transformation, il existe des éléments structurels ou contextuels sur lesquels l’entreprise n’a pas de prise : évolutions réglementaires, tendances économiques globales, ou encore nouvelles attentes sociétales. Plutôt que de résister inutilement, il est essentiel d’adopter une posture d’acceptation lucide. Cela implique de comprendre les contraintes, d’en mesurer les impacts et d’intégrer ces réalités dans les stratégies d’adaptation.

Les dirigeants et managers jouent ici un rôle clé : en incarnant cette acceptation, ils facilitent l’adhésion des collaborateurs et évitent l’écueil du déni ou de la paralysie. Une bonne conduite du changement repose donc sur une communication transparente et une écoute des collaborateurs afin de créer un climat de confiance.

Avoir le courage de changer ce qui peut l’être

Si certaines contraintes s’imposent à l’entreprise, d’autres éléments relèvent de son pouvoir d’action. Le changement ne doit pas être subi, mais construit. Cela suppose une volonté affirmée d’identifier les leviers de transformation et d’agir avec détermination.

Le courage managérial est alors indispensable pour :

  • Remettre en question les pratiques existantes et les adapter aux nouveaux enjeux.

  • Fédérer les collaborateurs autour d’une vision engageante de la conduite du changement.

  • Accompagner les collaborateurs dans la transition, en leur offrant des ressources et un cadre sécurisant.

  • Prendre des décisions parfois impopulaires, mais nécessaires à l’évolution de l’organisation.

Trouver l’équilibre entre stabilité et transformation

La conduite du changement est une dynamique qui oscille entre ancrage et mouvement. Accepter ce qui ne peut être changé permet d’éviter les luttes inutiles et de concentrer l’énergie sur ce qui peut être transformé. À l’inverse, agir avec courage permet d’éviter l’inertie et de créer des opportunités d’évolution.

Pour les entreprises, la clé réside dans leur capacité à instaurer un climat de confiance et de clarté, où l’écoute des collaborateurs est primordiale. Une conduite du changement réussie passe par une communication efficace, des échanges réguliers et une valorisation des retours des collaborateurs. Ainsi, elles ne subissent plus le changement, mais en deviennent les actrices.

Et si, finalement, la sagesse de Marc Aurèle nous offrait une grille de lecture précieuse pour repenser nos façons de travailler et d’évoluer ensemble ?